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Vue village de Ners.jpeg

Bibliographie

« Histoire de Vézénobres » de J Redier

(édition Lacour Ollé)

 

« Balades dans les cités gardoises » de Chantal Bringer

(les presses de la Cité)

 

Cévennes, des hautes terres au bas pays de Alain Gas

(les presses du Languedoc )

 

Articles  de Gérard Meric

(Midi Libre )

Bibliographie
Historique

Historique

 

Un peu d’histoire...

Sans que l’on puisse en dater précisément la création, Ners fait partie d’un territoire habité bien avant la présence romaine, en raison de l’attrait qu’ont exercé les vallées et leurs rivières sur les populations migrantes telles que les Ibèro-ligures et les Volces Arécomiques.

Situé sur la voie Régordane, ancien chemin celtique aménagé par les Romains pour se rendre de Saint Gilles au Puy en Velay, le site de Ners a été au fil du temps, la voie de passage de négociants, de pèlerins, de croisés, de gens d’armes qui y franchissaient le Gardon, en bac, là où se trouve maintenant la station d’épuration, moyennant, dés le douzième siècle,  un droit de passage : le néré.

 

Ethymologiquement, l’endroit tiendrait son nom d’un certain Nertius, un gallo-romain qui devait jouir d’un grand prestige à l’époque antique. Un manuscrit de 1247 puis un autre de 1384 mentionnent  «  Nercium. » et en 1547, on parle de Ners.

C’est dans un écrit de 1211 qu’un lieu d’habitation est signalé pour la première fois avec « le castrum de Ners ». A une tour de guet du douzième siècle, que l’on peut encore admirer, étaient venus s’ajouter des murs d’enceinte protégeant quelques habitations. Juste en contrebas, se trouvait le four commun où se cuisait le pain de tous les habitants. Le château de Ners, modifié en 1480, sous Louis XI, a conservé ses murs à bossage. C’est certainement le bâtiment le plus ancien du village.

Le second point d’habitation va se développer autour de l’église Saint Sauveur, construite au pied de la colline, là où une source jaillissait. La route de Régordane grimpait d’un quartier à l’autre moyennant une pente particulièrement «  étroite et rude », notre  Calade !

L’essor du village fera se rejoindre le Ners d’en bas, celui de l’église avec le Ners d’en haut, celui du château.

En 1383, en pleine guerre de cent ans, Ners est incendié par une compagnie de routiers et en 1403, c’est le pont de bois médiéval qui est emporté par une crue. Jusqu’à ce qu’il soit remplacé, c’est-à-dire en 1840, on utilisera le bac ou on passera à gué.

Pendant les guerres des camisards, les environs de Ners sont les témoins de plusieurs combats favorables aux rebelles. C’est à la suite d’un de ces combats, que l’église est incendiée, le consul égorgé avec 3 personnes de sa famille, ainsi que le curé de Deaux, le chirurgien et le maître d’école.

Un autre grand combat est mené près de Ners le 14 septembre 1704, au cours duquel les troupes royales écrasent les bandes de Ravanel.

L’église de Ners est cédée aux protestants par décret du 29 mars 1803.La communauté catholique devra attendre les années 1930 avant de disposer à nouveau d’un lieu de culte, une association de catholiques rachetant alors une ancienne cave à vin située sur le haut de la colline, la faisant transformer en chapelle qui sera consacrée à Sainte Thérèse grâce à des reliques obtenues. Actuellement, cette chapelle est toujours propriété privée.

En 1840 est inauguré le pont de pierre long de presque 230 mètres. C’est un viaduc mixte portant une route (RN 2106 ALES-NIMES) et une double voie ferrée traversant la colline de Ners par un tunnel, pour acheminer alors, la houille du bassin cévenol vers les ports du Rhône. Sous l’impulsion de Paulin Talabot, directeur du Paris/ Lyon/ Marseille (PLM), une gare reproduisant un modèle anglais vu dans le Sussex et pour laquelle il avait eu un coup de foudre, est construite.

C’est à la fin du dix-neuvième siècle, en 1898, que l’eau courante parvient à 3 fontaines réparties dans le village. Au bord du ruisseau de la Berlaude, alimenté par une source assez abondante : la fontaine d’Huguet, une éolienne actionnait une pompe pour prélever l’eau du ruisseau et alimenter un bassin semi enterré situé en haut du village.au Moutas, Ce n’est qu’au milieu du vingtième siècle qu’on envisagea d’utiliser l’eau de la nappe phréatique du Gardon. D’immenses bassins de stockage furent construits en haut de la colline des Tourettes  C’est de là, actuellement, que l’eau est répartie entre les villages.

Un grand céramiste, Jean Mayodon, (1893-1967) qui fut aussi conseiller puis directeur de la Manufacture Nationale de Sèvres, a vécu à Ners.

 

Ners aujourd’hui...

C’est un charmant petit village accroché à un adret et dominant une large vallée verdoyante et fertile où coule le gardon. On y trouve de grandes demeures bâties sur d’anciennes magnaneries, des encadrements de portes parfois très anciens, de nombreux passages voûtés et des passerelles entre les maisons,.Certains pensent que ces passages aériens étaient construits suite au mariage de deux voisins afin de rendre plus aisée, la communication. Ils ont servi grandement, à faciliter la fuite des protestants face aux dragons du roi. Le village, lieu de passage pour les randonneurs grâce au GR 700(ancienne Régordane ) et au GR 6, tire partie d’un environnement très attractif :

– paysages très variés mêlant vignes, coteaux boisés, cultures maraîchères et vergers avec, au loin, l’imposante silhouette des montagnes cévenoles.

– présence très marquée de l’eau :

  • à travers des sources dont l’une, la source du Guillaumet, canalisée, permet l’arrosage de jardins familiaux grâce au Canalet ;

  • par le Gardon, acteur de l’histoire locale avec ses crues dévastatrices de 1958 et 2002 mais aussi paradis des pêcheurs sous son pont, sur ses berges et sur sa digue.

La proximité des bassins d’emploi d’Alès et de Nîmes depuis la mise en service d’un axe rapide, l’atmosphère paisible de ses rues, de ses paysages font de Ners, un village recherché.

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